Plusieurs partenariats avec l'Initiative "4 pour 1000"

La Fondation FARM partage avec l’Initiative internationale « 4 pour 1000 » la vision d’une agriculture porteuse de solutions pour lutter contre le dérèglement climatique et garante de la résilience des territoires ruraux. Engagés ensemble dans un partenariat signé en octobre 2022, des actions conjointes ont été conduites en 2023 et 2024.

Faire porter la voix des producteurs lors des conférences internationales scientifiques et politiques co-organisées par l’Initiative « 4 pour 1000 ».

La conférence régionale « Afrique de l’Ouest », en Côte d’Ivoire en mai 2023, organisée par l’Initiative internationale « 4 pour 1 000 », le Ministère d’Etat de l’Agriculture et du Développement Rural de Côte d’Ivoire et le Cirad, était centrée sur la préservation et la restauration des sols forestiers, en particulier sur la filière cacao. FARM a convié Joséphine Francis, vice-présidente du ROPPA et agricultrice au Liberia, à partager son expérience sur l’agroforesterie.

FARM a également financé la participation de producteurs à la conférence régionale en Inde en septembre 2023, organisée par l’Initiative « 4 pour 1000 » avec le « Heartfulness Institute ». L’évènement a mobilisé décideurs et experts des pays d’Asie-Pacifique. L’objectif était de mettre en débat les opportunités et les meilleures stratégies à engager pour stocker du carbone et améliorer la santé des sols dans ces pays. FARM a financé la venue d’une agricultrice et de quatre agriculteurs d’Inde, du Sri Lanka, du Népal et des Philippines pour faire entendre leur voix auprès des décideurs régionaux.

Renforcer le partage d’expérience sur la mesure d’impact de la transition agroécologique

A l’occasion d’un séminaire sur les outils et méthodes « MRV » (Monitoring Reporting Verification) à Montpellier en novembre 2023, FARM et l’Initiative « 4 pour 1000 » ont rassemblé à Montpellier une quarantaine de participants, acteurs publiques et privés, de la recherche, des pouvoirs publics et des entreprises, pour partager des réflexions sur les outils de mesure d’impact des pratiques mises en œuvre pour une transition agroécologique des agricultures du Nord et du Sud. Ce fut l’occasion de préciser les besoins des acteurs en termes de méthodologie et de services rendus par les outils de MRV.

Comprendre l’agroécologie et ses impacts par l’étude de fermes pionnières sur 4 continents

Un groupe d’étudiants de l’Institut Supérieur d’Agriculture Rhônes-Alpes (ISARA) a été mobilisé par FARM et l’Initiative Internationale « 4 pour 1000 ». L’objet de l’étude demandée à l’ISARA et à ses étudiants est de produire une grille d’analyse pour documenter une série d’exploitations agricoles qui ont mis en place des pratiques agroécologiques participant à l’atteinte des objectifs de séquestration de carbone dans les sols, que propose l’Initiative internationale « 4 pour 1000 ».  L’étude a permis d’évaluer l’impact des pratiques agricoles dans 4 cas concrets : arboriculture en agroforesterie au Brésil, maraîchage et agroforesterie en Tanzanie, maraîchage en agriculture biologique en Inde et polyculture-élevage en agriculture biologique en France.

  • Que signifie 4 pour 1000 ?
    Pour rappel, l’Initiative internationale « 4 pour 1000 » a été lancée par la France lors de la COP21 en 2015. Elle a pour but de créer une synergie entre les différents acteurs publics et privés (États, collectivités, entreprises, organisations professionnelles, ONG, établissements de la recherche…) afin de tendre vers une réelle transition agroécologique des agricultures et à mettre en place des actions concrètes pour le stockage naturel du carbone dans les sols.

Chaque année, 30% environ du gaz carbonique dans l’atmosphère est récupéré par les plantes grâce à la photosynthèse. Lorsqu’elles meurent et se décomposent, les organismes vivants du sol, tels que les bactéries, champignons ou vers de terre, les transforment en matière organique. Cette matière organique – riche en carbone – est essentielle à l’alimentation des hommes car elle retient l’eau, l’azote et le phosphore, indispensables à la croissance des plantes.

Mais elle représente aussi un énorme potentiel de stockage du carbone : les sols mondiaux contiennent 2 à 3 fois plus de carbone que l’atmosphère. Si le niveau de carbone stocké par les sols dans les 30 à 40 premiers centimètres du sol augmentait de 0,4% (soit 4‰) par an, l’augmentation annuelle de dioxyde de carbone (CO2) dans l’atmosphère serait considérablement réduite. D’où l’expression “4 pour 1000”.

Retrouvez les articles de l’équipe de FARM sur le sujet :

 

Abonnez-vous à notre newsletter pour rester informé de notre actualité